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De sa formation d’architecte, Jean-Marie Torque à gardé :
– Un goût pour les compositions simples, épurées et rythmées.
– Un parti pris clair.
– Une attirance pour l’expérimentation des techniques. De 1979 à 1984 il utilisait la propriété de séchage de la peinture, protégée du soleil par des caches, pour réaliser des « photographies » en peinture acrylique.
– Une mise en œuvre adaptée et efficace des matériaux. De 1986 à 2006 il réalisa de nombreux monotypes sur papier puis sur toiles de grand format cette technique permettant une expression gestuelle très rapide sur plusieurs plans de peinture sans attendre leur séchage.
– Une volonté de ne pas cacher la technique mais de la montrer.
– Le choix d’employer des moyens simples, de montrer la richesse de ce qu’on peut faire ainsi et le fort pouvoir d’évocation qui peut en résulter. Ainsi de 2010 à 2017 le seul outil qu’il employait pour étaler la peinture liquide était le souffle, le sien ou plus rarement celui d’un compresseur.
Depuis 2018, il procède par accumulation et variation d’un élément gestuel et graphique très simple : le trait.
On est face à une architecture de traits en deux dimensions méthodiquement et patiemment construite, à lire comme la trace de la vie, de l’identité et de l’innombrable, de la rigueur ou de la sensualité...
Jean-Marie Torque à pratiqué la photographie argentique, Il a disposé un temps d’un petit laboratoire personnel de developpement et de tirage noir et blanc a expérimenté le cibachrome...
Ces dernières années il s’est mis en tête de photographier des fragments de dessins, ce qui pose des problèmes techniques étant donné la finesse des traits, il a donc investi dans un boitier numérique et se passionne à nouveau pour ce média.
Jean-Marie Torque travaille avec la Galerie Duchoze RTR à Rouen et la Galerie Agnès Szaboova au Havre